Nadège Dauvergne (1973)
La plupart des street-artistes sont autodidactes. Pas elle. C'est après avoir suivi des études classiques aux Beaux-Arts, et en emportant avec elle un solide bagage culturel et technique que Nadège Dauvergne s'est tournée vers l'art urbain.
Ce choix n'était pourtant pas dû au hasard. "J'ai grandi en banlieue parisienne et l'univers du graffiti m'a toujours attirée, j'aimais traîner près des voies de chemin de fer dans les friches, ce sont des lieux inspirants", explique l'artiste. Son travail dans la rue est venu fort logiquement nourrir ses oeuvres vendues en galerie.
Ces dernières années, elle travaille sur deux thèmes récurrents : les figures (le plus souvent) féminines de la peinture académique qu'elle introduit dans l'univers de la publicité d'une part, et les animaux sauvages qui s'aventurent en ville d'autre part. Dans les deux cas, ces femmes et ces bêtes, immigrées dans un milieu qui leur est a priori hostile, parviennent non seulement à survivre, mais transfigurent leur nouvel environnement en l'irradiant de leur grâce mystérieuse et intemporelle.
/image%2F1528331%2F20211125%2Fob_627014_homo-economicus.png)